TEXTE 3 : Il y a une sorte d'obscurité ici

Voici un petit texte proposé pour un concours - que je n'ai malheureusement pas gagné ! - écrit par rapport et en fonction de cette image. Amusez-vous vous aussi à imaginer un texte d'une vingtaine de lignes autour de cette même image !


Il y a une sorte d’obscurité ici.

Le chat. Maman. Quelque chose de semblable à la dernière fois. Une torche à la main, je m’efforce de rétablir la lumière sur cette zone d’ombre. De la faire renaître au bout de mes doigts. Elle s’enroule autour de mon poignet, de mes pieds, petite boule blanche en quête de vérité. La vérité sur laquelle elle émet une lueur égale, accordant la même importance à toutes ces choses auxquelles l’on pourrait trouver une distinction. Elle n’est pas partiale, la lumière. Elle s’accorde au crépuscule, à ceux et celles qui en ont besoin. La nuit a besoin d’elle. La lumière est sa véritable nature. La nuit est belle, grâce à la lumière. Sans cette lumière, personne ne pourrait se rendre compte de sa beauté. C’est triste.

J’éteins la lumière, regarde se mouvoir les feuilles au gré du vent. Le chat est terrifié. Les ombres, petits fantômes noirs à la faveur de la nuit, redeviennent blancs à celle de la lumière. Les choses paraissent si simples. C’est cette simplicité qui me pousse à faire le vide. Je tiens fermement la main de ma mère. Son visage est partagé entre une noirceur crépusculaire et une blancheur lunaire. Il me semblait qu’il y avait autre chose. Que cette séparation n’était pas simplement due à une question de lumière. Blanc. Noir. Que choisir ? La lumière s’efforce d’établir une vérité. La nuit est-elle mensonge ?  

Je ne veux pas choisir. Je serre la main de ma mère, regarde s’enfuir le chat derrière les fourrés. J’illumine son ombre disparaissant sous un bosquet, la silhouette souriante de ma mère. C’est moi qui détiens la lumière. C’est à moi que revient le privilège d’éclairer ce qui est obscur. Il n’y a pas à faire de choix. Je possède le monde entre mes mains. Le monde est lumière. Ne vous laissez pas tomber dans ses méandres d’obscurité.

[SPOIL SPOIL TEXTE DE MARIE-LOU]
Au début, j'ai pensé que c'était ton texte avec la mort du chat, tu sais, celui où la narratrice se retrouve avec le bras de sa mère dans la main, à la fin.
[/FIN DU SPOIL SPOIL n_n]
Non mais il m'avait faite trop flipper ce texte, je le hais, il est trop deeeeg.
Mais celui là est bien.
Enfin... je ne sais pas. Honnêtement, je trouve que tu en as fait de bien meilleurs.
À la fin, tu pars dans ces théories sur l'obscurité et... je trouve que la réflexion perd la magie de ta plume. C'est un peu dommage, m'enfin ^^
C'est toujours très bien écrit et très agréable à lire !! ♣

Ouuuuuui ! Eh bien ça, c'est la version qui a été acceptée pour le concours ! Parce que l'autre, celle que tu as lue, était beaucoup trop longue pour ledit concours. Alors j'ai proposé cette version.
Ah ! Moi non plus je n'aimais pas trop cet autre texte. Mais il est venu à moi si naturellement... J'étais chez un ami, sur son ordinateur en plus, assise sur son canapé, et j'écrivais.

Pas de problème, tu as le droit de ne pas toujours tout aimer de moi hein ! Merci en tout cas ^^ !
Et tu me stresses avec ton trèfle o/ !

Enfin, c'est pas que je l'aime pas, mais il était hyper horrible. Ce bras... brrrr.

Ce qui est bien avec toi, ce que si un texte ne nous plait pas forcément, c'est pas parce qu'il est mal écrit ou désagréable à lire, ça le sera toujours, c'est juste une question de goût personnel sur le sujet que traite le texte.
Alors voilou, hein.
Et j'avoue mon trèfle est 'strange à répétition.

J'aime pas écrire des histoires d'horreur, en plus. Parce que j'ai l'impression qu'on s'y attend trop, tu vois.

Je trouve ça trop mignon ce que tu me dis n_n !
Il est un peu flippant, mais je ne vais pas t'empêcher de l'utiliser !

^^
Non mais t'inquiète de toute façon c'était juste un petit délire sur le coup ! C'est pas comme s'il était devenu mon meilleur pote et que tu nous avais séparés.
Pas du tout. han han. *tourne la tête de droite à gauche avec une moue triste*

Tu me fais trooop riiire.
Mais on s'éloigne un peu du sujet (a)